26 novembre 2006
MORPHEE ...
Image du net
Tes paupières se plissent,
et lentement tu glisses,
dans les bras de Morphée,
qui d'un coup d'ailes
t'emmène vers des contrées
où le temps se morcelle.
Ton corps se détend,
et tu souris en dormant.
Ta tête se love dans l'oreiller,
et le Dieu de la nuit,
Te laisse entrebailler
les portes de l'oubli.
Bercé, si calmement,
ton esprit vogue, inconscient,
dans ce monde imaginaire,
où tu t'enfonces et tu fuis,
ta fatigue et tes soucis
dans une amnésie éphémère.
Car, amie, au matin,
il te faudra bien,
de ta vie reprendre le fil,
et oubliant, de tes rêves, les délices,
retrouver ce monde mercantile,
loin des douceurs de la nuit consolatrice.
Marie G. le 08/05/2006
Publicité
Publicité
Commentaires